Quand vous regardez les murs des maisons des siècles passés,
avant le 20è, vous y remarquez de biens curieux détails :
– une pierre qui dépasse, la pierre à litres, qui assurait la cohésion du mur et dont on dit que le propriétaire en la découvrant offrait un litre de vin au constructeur,
– un trou rectangulaire souvent à intervalles réguliers, le creux de chafaud, qui servait à installer les échafaudages pour construire le bâtiment,
– deux ou trois voire quatre trous verticaux, la cage à chanterelle ou pierre à perdrix,
derrière laquelle on mettait à chanter une perdrix femelle pour attirer le mâle (ou l’inverse) et en faire un joyeux festin,
– le creux de moineaux ou trou à moineaux existait sous deux formes. L’un était fait de deux tuiles face à face, où venait nicher un moineau qui pouvait passer dans les combles pour les débarrasser des insectes nuisibles.
. L’autre était un nichoir en terre cuite, où le moineau venait se faire attraper par le propriétaire du mur, quand les temps étaient difficiles comme le montre cette photo.
– et tant d’autres.... comme les poulaillers en pierre, etc.